Le football en plein déliquescence

Article : Le football en plein déliquescence
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28 juillet 2016

Le football en plein déliquescence

De de jours le capitalisme devient, le modèle économique le plus utilisé dans le monde tous les secteurs d’activité sont touchés par ce revirement économique à la fin du 19e siècle. Le football, le sport planétaire le plus populaire n’est pas exempt de cette mainmise du capitalisme. Il y a une lutte acharnée des clubs à chaque Mercato période dans laquelle les joueurs changent de club, les grosses écuries européennes achètent tous les nouveaux espoirs du football sans avoir de place dans leur effectif pour leur plein épanouissement. À cette période les grosses pointures fassent des démonstrations de force en recrutant le plus que possible en plus de se renforcer sur le plan footballistique, elles envoient des signes forts à leurs adversaires en ce qui a trait à leur capital économique. Sous l’ère Maurinho à Chelsea lors de sa première saison comme entraîneur, il comptait 34 joueurs de champ dans ses rangs alors que sur la feuille de match, il a besoin que de 18 et sur le champ de jeu 11. Avec la présence des géants du pétrole et des milliardaires du Moyen Orient dans le foot la volonté systématique de faire de gros profit l’emporte sur le beau jeu. Les grands clubs sont truffés de grands joueurs qui n’arrivent même pas à s’imposer alors que les petits et les clubs moyens n’ont pas de stars et que ces derniers constituent des sources inépuisables pour repêcher les perles. Dortmund est l’exemple typique de cette situation le Bayern à recruter dans ses rangs Götze puis Lewandowsky et maintenant Hummels trois éléments essentiels du club. Cette situation ne date pas d’hier si l’on remonte à la fameuse équipe des galactiques du Real Madrid qui comptait les plus grandes stars de l’époque Zidane, Ronaldo, Figo, Beckham, Raül, Carlos, etc. Malgré la présence de ces mégas stars le Real Madrid n’a jamais pu remporter leur dixième ligue des champions, ce qui prouve que la compilation de grands joueurs ne donne pas toujours les résultats escomptés sur le plan footballistique cependant dans le domaine économique les profits dépasse largement le plus les prévisions le plus souvent. Les droits d’image, les tournées estivales, la vente des maillots sont autant de moyens que disposent les clubs pour tirer de grands bénéfices de leur investissement, je me souviens encore de la présentation de Cristiano Ronaldo au Santiago Bernabeu la présence des centaines de millier de supporteurs de la maison blanche remboursait déjà l’argent décaissé pour recruter le lusitanien. La réalité des pays riches qui possèdent tout le luxe et qu’il y a d’autres qui n’arrivent même pas à donner de quoi à manger à leur population s’est transposée dans le football. Tout ce ceci pour le malheur de ce sport la compétitivité n’est plus de mise au dû moins, elle est réservée à une catégorie de clubs spécifiques. Cela aurait été la surprise du siècle si levante remportait la Liga comme c’est le cas pour la consécration du Leicester City en première ligue. Vous trouverez toujours dans le dernier carré de la ligue des champions les mêmes équipes à quelques exceptions près un outsider. Si rien n’est fait pour arrêter l’hémorragie dans les jours qui viennent, nous aurons plus la ligue 1 nous aurons seulement le PSG, les efforts consentis par les instances régulatrices, hélas, sont insuffisants. Certains joueurs renforcent ce plan macabre pour dénaturer le sport-roi, ils sont prêts à tout abandonner dans un club de second zonent, le brassard de capitaine, les fans, l’attachement à la ville, leur place de titulaire pour que d’al dans un grand club. Isco est train de faire cette mauvaise expérience au Real de Madrid. Nous autres fans du foot devons rester les bras croisés en assistant l’effondrement du sport roi?

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